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Les chuchotements de l'arc-en-ciel, le scintillement des lucioles.
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18 novembre 2012

J’ai fermé les yeux, juste un quart de seconde.

J’ai fermé les yeux, juste un quart de seconde. J’ai laissé ma raison s’envoler. Désormais ma respiration était presque inexistante mais qu’importait, ça n’était plus moi l’important, plus les autres, plus le monde, la planète ou l’univers entier. C’était lui. J’ai fixé son regard comme pour me donner une raison de ne pas courir en dehors de ces murs, j’ai soupiré une dernière fois et puis je lui ai dit. Ma bouche s’est à peine entrouverte qu’une avalanche de mots en a découlé, le cadenas qui retenait mon coeur est tombé.

Tu veux savoir la vérité? La vérité c’est que chaque jour la présence que tu sens peser sur tes épaules, c’est la mienne. Ce sont mes yeux qui cherchent les tiens, ma main qui veut frôler la tienne, mon souffle dans ton dos. La vérité c’est que lorsque tu entres dans une pièce je le sais, peu importe si plusieurs centaines d’autres y sont déjà, lorsque c’est toi mon coeur ne m’appartient plus. Je sais que tu vas trouver ça bête mais mon bonheur dépend désormais un peu de toi, s’il te plaît fait attention, je ne te demande pas d’amour, je ne te demande pas de sentiments ou de promesse d'eternité, je voudrais juste que tu me regardes encore. Une fois, une minute, une seconde. J’aimerais sentir encore une fois ma peau brûler au contact de ton regard, encore une fois j’aimerais me dire que ce sera possible un jour. La vérité c’est que je te cherche quand tu n’es pas là, qu’il me manque une infime partie de moi. La vérité si tu veux vraiment le savoir c’est que mon être tout entier est lié au tiens, je ne peux survivre sans le son de ta voix, sans ton visage, sans imaginer tes mains, tes lèvres qui me touchent. Depuis le premier instant je n'ai cessé d’imaginer ton corps, et toutes ces fois où il me semble le sentir sous mes doigts, je réalise qu’il ne s’agit que de mes mains qui cette fois encore, se sont misent à trembler. Depuis toi j’ai retrouvé l’inspiration qui manquait à ma vie, j’ai retrouvé cette sensation si particulière qui rend inexistant tout autour de soi quand l’autre apparaît. Je n’ai plus le choix, mon coeur t’appartient. Parce que oui, il y a une chose que je ne t’ai pas dis : je t’aime, s’il te plaît ne me détruis pas.

Et puis, j’ai ouvert les yeux et j’ai réalisé, qu’il ne me connaissait même pas.

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